par L’Équité est un concept essentiel de la Croisée des Chemins, une réalité aussi incontournable que la vie et la mort.
Personne ne saurait définir exactement comment fonctionne l’Équité mais il est communément admis qu'elle assure l'équilibre au sein de la Croisée des Chemins. Plus un habitant de la rue est supérieur aux autres et plus son existence sera compliquée. A l'inverse, une personne défavorisée par la nature verra systématiquement son existence prendre un tour favorable lorsque le besoin se fera sentir.
En terme de jeu, si un personnage est particulièrement gâté par la nature (beau, fort, intelligent...) alors il y a fort à parier pour que pas mal de choses néfastes lui arrivent, compensant ainsi ses avantages.
Voici une petite fable que les parents racontent à leurs enfants pour leur expliquer l’Équité :
"Valégion était un solide gaillard qui arriva un soir de printemps à la Croisée des Chemins. Rapidement, il joua de sa force et de son intelligence pour s'attirer diverses faveurs et avantages. Il était si beau que toutes les femmes tombaient en pâmoison devant lui. Il était si fort et si rusé que personne n'osait s'opposer à lui et, lorsque cela arrivait, les pauvres inconscients se retrouvaient rapidement rabaissés plus bas que terre, par la force ou par le verbe.
Quelques jours seulement après son arrivée, Valégion avait déjà acquis une telle influence que l'on aurait pu dire qu'il régnait sur la Croisée des Chemins. Il n'était pas tyrannique pour autant et il était même très apprécié de la plupart des gens tant il était charmeur et charismatique.
Un matin où il descendait tranquillement la rue, Valégion vit un chariot remplit de tonneaux qui lui sembla en difficulté. En effet, la charge était si lourde que l'essieu avait cassé et son propriétaire avait toutes les peines du monde de se sortir de ce mauvais pas. Ravis de pouvoir faire profiter autrui des donc que la nature lui avait octroyé, Valégion souleva sans peine le chariot, en sorti l'essieu cassé et le remplaça par un nouveau que son extraordinaire habilité lui avait permis de sculpter en quelques instants à partir d'une vieille poutre.
Hélas, lorsqu'il reposa le charriot réparé, un tonneau remplit de vin s'en détacha et dégringola jusqu'à lui, écrasant son bras et sa jambe de tout son poids.
Il fallut l'intervention de quatre hommes pour sortir Valégion de là mais personne ne fut jamais en mesure de soigner ses membres broyés.
A partir de ce jour, Valégion traina son pauvre corps brisé sous le regard apitoyé des badauds.
Personne ne saurait définir exactement comment fonctionne l’Équité mais il est communément admis qu'elle assure l'équilibre au sein de la Croisée des Chemins. Plus un habitant de la rue est supérieur aux autres et plus son existence sera compliquée. A l'inverse, une personne défavorisée par la nature verra systématiquement son existence prendre un tour favorable lorsque le besoin se fera sentir.
En terme de jeu, si un personnage est particulièrement gâté par la nature (beau, fort, intelligent...) alors il y a fort à parier pour que pas mal de choses néfastes lui arrivent, compensant ainsi ses avantages.
Voici une petite fable que les parents racontent à leurs enfants pour leur expliquer l’Équité :
"Valégion était un solide gaillard qui arriva un soir de printemps à la Croisée des Chemins. Rapidement, il joua de sa force et de son intelligence pour s'attirer diverses faveurs et avantages. Il était si beau que toutes les femmes tombaient en pâmoison devant lui. Il était si fort et si rusé que personne n'osait s'opposer à lui et, lorsque cela arrivait, les pauvres inconscients se retrouvaient rapidement rabaissés plus bas que terre, par la force ou par le verbe.
Quelques jours seulement après son arrivée, Valégion avait déjà acquis une telle influence que l'on aurait pu dire qu'il régnait sur la Croisée des Chemins. Il n'était pas tyrannique pour autant et il était même très apprécié de la plupart des gens tant il était charmeur et charismatique.
Un matin où il descendait tranquillement la rue, Valégion vit un chariot remplit de tonneaux qui lui sembla en difficulté. En effet, la charge était si lourde que l'essieu avait cassé et son propriétaire avait toutes les peines du monde de se sortir de ce mauvais pas. Ravis de pouvoir faire profiter autrui des donc que la nature lui avait octroyé, Valégion souleva sans peine le chariot, en sorti l'essieu cassé et le remplaça par un nouveau que son extraordinaire habilité lui avait permis de sculpter en quelques instants à partir d'une vieille poutre.
Hélas, lorsqu'il reposa le charriot réparé, un tonneau remplit de vin s'en détacha et dégringola jusqu'à lui, écrasant son bras et sa jambe de tout son poids.
Il fallut l'intervention de quatre hommes pour sortir Valégion de là mais personne ne fut jamais en mesure de soigner ses membres broyés.
A partir de ce jour, Valégion traina son pauvre corps brisé sous le regard apitoyé des badauds.
